Découvrir les ruelles médiévales cachées et les anciennes fortifications de la Vieille Ville de Rhodes sous le soleil estival

06-08-2025, Patrick K. 114 5

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J’avais souvent vu des photos de la Vieille Ville de Rhodes, avec ses majestueux remparts de pierre, ses ruelles pavées et ce charme médiéval si reconnaissable, mais rien ne m’avait préparé à la sensation d’y entrer pour de bon. Par un matin d’été ensoleillé, avec la brise égéenne portant un léger parfum de mer, j’ai franchi ses portes et j’ai eu l’impression d’entrer dans un monde préservé par le temps.

Découvrir les ruelles médiévales cachées et les anciennes fortifications de la Vieille Ville de Rhodes sous le soleil estival

La première chose qui m’a frappé fut l’ampleur des fortifications. Des murs imposants enserraient la Vieille Ville comme s’ils la protégeaient encore d’anciens ennemis oubliés. Je me suis arrêté à la porte d’Amboise, j’ai passé la main sur la pierre patinée et j’ai essayé d’imaginer des chevaliers à cheval parcourant ces mêmes chemins il y a des siècles. C’est incroyable de voir comment l’histoire n’est pas cantonnée aux musées ici. Elle vous entoure complètement.

Une fois à l’intérieur, j’ai décidé d’ignorer un moment les rues principales pour me perdre dans les petites ruelles cachées. C’est là que la vraie magie opère. Loin des endroits plus fréquentés, les ruelles étroites tournent et se faufilent de manière inattendue, révélant des cours tranquilles, de vieilles portes à la peinture écaillée et des bougainvilliers déversant des cascades de rose et de violet. Chaque coin semblait raconter sa propre petite histoire et je me suis surpris à ralentir pour tout absorber.

C’est dans l’une de ces arrière rues que je suis tombé sur un petit atelier d’artisan. Le propriétaire, un homme âgé aux yeux vifs, fabriquait à la main des sandales en cuir. Nous avons bavardé un moment, et j’ai surtout écouté pendant qu’il partageait des bribes d’histoire et de souvenirs personnels. Il m’a raconté que sa famille vivait dans la même maison depuis des générations et que les murs de la Vieille Ville avaient été témoins non seulement des guerres et des sièges mais aussi des mariages, des fêtes et du rythme simple de la vie quotidienne. Je suis reparti avec une paire de sandales simples et la chaleureuse impression d’avoir touché un fragment d’histoire vivante.

La chaleur commençait à monter, alors je me suis dirigé vers l’ombre de la rue des Chevaliers, l’une des rues médiévales les plus célèbres et les mieux préservées d’Europe. La parcourir donnait l’impression d’être transporté à l’époque des Hospitaliers. Les bâtiments étaient massifs et imposants, avec des façades de pierre et des portes voûtées, chacun ayant autrefois servi de siège à des chevaliers venus de différents pays. J’entendais presque le cliquetis des armures et le mélange de langues résonner dans la rue des siècles plus tôt.

J’ai fini par arriver au palais du Grand Maître. Ses portes massives et ses hautes tours dominent la ligne d’horizon, et y entrer donnait à la fois la sensation de pénétrer dans une forteresse médiévale et dans une résidence seigneuriale. Les couloirs de pierre fraîche et les grandes salles offraient une pause bienvenue loin du soleil, mais ce sont les mosaïques au sol qui m’ont vraiment captivé. Leurs motifs colorés et minutieux semblaient presque trop parfaits pour avoir traversé autant de temps. Depuis les tours du palais, la vue sur les toits de la Vieille Ville et sur le port au loin était tout simplement époustouflante.

À la mi journée, les rues s’étaient animées, et un doux brouhaha de conversations se mêlait au tintement des couverts venant de petites tavernes nichées dans les recoins. J’ai trouvé une table à l’ombre d’un olivier et j’ai commandé une salade grecque fraîche, du poulpe grillé et un verre d’ouzo bien frais. Il y a quelque chose dans l’art de manger dans un tel endroit qui rend les saveurs encore plus intenses. Peut être est ce le mélange d’histoire et d’atmosphère, ou simplement l’air marin qui rend tout meilleur.

Après le déjeuner, j’ai suivi le chemin le long des remparts extérieurs. De là, l’ampleur des fortifications est encore plus impressionnante. Le fossé entourant la Vieille Ville n’est pas rempli d’eau et sert de long sentier ombragé. Debout entre les hauts murs de pierre, je me suis senti minuscule face à la puissance des défenses médiévales. Il était facile d’imaginer l’effet intimidant que ces fortifications pouvaient avoir sur ceux qui approchaient il y a des siècles.

Lorsque la lumière de l’après midi a commencé à s’adoucir, je me suis retrouvé dans l’une des petites places. Le son des cloches d’église s’est répandu au dessus des toits et une lueur dorée a caressé les vieilles pierres. Des habitants étaient assis devant leurs portes et discutaient calmement tandis que des enfants jouaient dans les ruelles étroites. Cela rappelait que, malgré toute son histoire, la Vieille Ville de Rhodes n’est pas seulement un monument. C’est une communauté vivante.

Quand j’ai finalement rejoint le port, le soleil commençait à se coucher et peignait le ciel de teintes orangées et roses. Les murs médiévaux semblaient briller sous cette lumière chaude et j’ai ressenti une profonde gratitude d’avoir découvert cet endroit non pas comme un visiteur cochant des cases, mais comme un promeneur qui en explore l’âme cachée.

La Vieille Ville de Rhodes est bien plus qu’une destination. C’est une histoire qui se déploie à chaque pas. Des puissantes fortifications jusqu’à la plus petite ruelle, elle offre un voyage dans le temps qui reste en vous longtemps après le départ. Sous le soleil estival, c’est tout simplement magique.

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